Le Grand JACQUES
La ville se consume
La ville se consume
En regardant vieillir le jour
Noyé dans la brume
Enveloppant les arrière-cours
Les pas résignés
Les pas résignés
D’une silhouette se désagrège
Entre deux murets
Dans un fou rire à l’accent belge
Il a quitté sa sueur
Il a quitté sa sueur
Et les applaudissements
La nuit ne lui fait pas peur
Elle cache ses tourments
Voici le grand Jacques
Voici le grand Jacques
Éclaboussé de quelques rêves
Vidé de son trac
Et de ces mains qui se soulèvent
Il refait le monde
Il refait le monde
Près du comptoir de ce café
Pour les yeux d’un’ blonde
À la recherche d’un bel été
Et la ville se rallume
Et la ville se rallume
En toisant le petit jour
Doucement Brel se consume
Dans le gris de ce faubourg
Cette chanson est déposée à la Sacem. Si elle vous intéresse, merci de me contacter.