5 octobre 2009
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F inalement, nous y voilà
: le grand soir.
A u bout du quai de cette gare,
L es trains y sont toujours en
retard
L es lampadaires d'un jaune
blafard,
A u postillon, les absences ne
sont pas rares.
I l se peut même que je ne
sois plus là
T u me rejoins en silence vers
nulle part.
Q ue reste-t-il de nos courtes
vies
U n peu de poussière dans
l'infini
E t plein de vent,
tourbillonnant dans l'oubli.
C hez nous désormais,
c'est là-bas,
A u bout du quai de cette gare.
A u-delà du brouhaha
R ien, plus rien ce soir,
R ien ne nous retient.
I l nous faut partir au loin,
V ivre n'est plus que trace
fugitive
E t il fallait bien que ça
arrive.
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